Exposition 16 boys et le code BUONARROTI d'Eugéne Louis 2012 à Arles / Bouches-du-Rhone
Evènement passé.
Du 12 au 20 mai 2012 à Arles.
Mon travail est une ré-appropriation de l'image de la nudité, devenue un produit incontournable dans la société de consommation. Dans la série « 16 boys » l'idée première était de faire des fresques de Michel-Ange (Chapelle Sixtine) une sorte de campagne d'affiches publicitaires (format Decaux) en réactualisant une oeuvre déjà fantastiquement érotique.
C'est bien par mon choix délibéré de vouloir cadrer les corps en ne représentant que le buste, que j'ai découvert les messages codés de Michel-Ange. La construction en triangle (classique pour l'époque) mais appliquée ici sur les personnages les plus emblématiques, et ayant pour sommet les 3 éléments : Main, Sexe, Tête.
Par le triangle, forme symbolique du Divin, Michel-Ange veut ici sanctifier et diviniser le corps et le sexe de l'homme. Par cette construction, pratiquement invisible à l'oeil nu (en observant l'oeuvre in situ) il code des messages très clairement érotiques, tout en se protégeant ad vitam aeternam de toute censure (les étoffes rajoutées d'un D.Da Volterra ne modifiant en aucun cas la pose). La technique de Dripping dans la construction, et l'utilisation du nombre d'or dans la composition, s'imposèrent à moi pour re-codifier le message.
Jugées scandaleuses de son vivant, à la mort de Michel-Ange, les fresques furent menacées de destruction (accusées « d'obscénités ») et censurées à de nombreuses reprises. En 1985, le Pape Jean-Paul II mit officiellement un terme à ce débat, en demandant d'accepter l'oeuvre comme étant : « le sanctuaire de la théologie du corps humain ».Thierry EUGENE LOUIS.
Exposition 16 boys et le code BUONARROTI d'Eugéne Louis
Du 12 au 20 mai 2012
Espace Van Gogh - RdC Ouest
Rue du Président Wilson
13200 Arles
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